Ces deux outils sont utilisés pour corriger un défaut comme une tâche de capteur, un flare, un élément gênant, de petite taille de préférence. Ils sont avantageusement remplacés dans de nombreux cas par l’outil supprimer, mais ils peuvent également le compléter efficacement et ne faisant pas appel à l’IA ils sont plus rapides de mise en œuvre.
L’outil correcteur localisé utilise par défaut les pixels autour de la zone sélectionnée pour remplacer les pixels. L’outil correcteur utilise une zone que l’utilisateur définit lui-même.
Ces deux outils partagent plusieurs options et modes de fonctionnement :
L’un et l’autre peuvent être utilisés directement sur un calque de pixels (déconseillé !) ou de préférence sur un calque vide placé au dessus du calque à corriger, que celui-ci soit un objet dynamique ou un calque de pixels. Il faut alors cocher la case « échantillonner tous les calques » ou sélectionner « actifs et inférieurs » suivant l’outil.
On peut ajouter autant de calques vides que l’on souhaite de façon à séparer les différentes corrections ce qui est plus facile si on veut en refaire une en particulier.
– Comme avec l’outil pinceau, on définit pour ces deux outils (à gauche sur la barre d’options en haut de l’écran) le diamètre la dureté, la rotondité et la direction de la pointe de l’outil quand il n’est pas rond. Ce dernier paramètre peut également se régler en indiquant le degré de rotation à droite de la barre d’options.
– Quand on utilise un stylet à la place d’une souris, le symbole en forme de cible permet de régler le diamètre de l’outil avec la pression du stylet.
– Il est possible de modifier le mode de fusion de ces outils. Une comparaison est effectuée entre les pixels de départ et ceux qui apportent la correction afin de préserver ou au contraire d’affecter sélectivement les pixels de l’image originale répondant à des critères définis de luminosité ou de couleur.
Outil correcteur localisé

Par défaut, cet outil fonctionne avec l’option « contenu pris en compte » qui analyse la zone autour de la zone sélectionnée et tente de l’imiter. C’est généralement l’option la plus efficace mais si le résultat n’est pas satisfaisant on peut également tester les deux autres options : créer une texture et similarité des couleurs. Avec cette dernière option, un bouton s’ajoute sur la barre d’outil, diffusion, qui règle l’intégration plus ou moins franche des bords de la zone corrigée.
Outil correcteur

Cet outil est le plus ancien des outils de correction ajoutés dans photoshop mais il garde tout son intérêt. Après avoir réglé la taille, dureté … de l’outil comme vu plus haut, il faut effectuer un alt+clic gauche sur une zone de la photo qui devient la source de la correction. Cette zone source est fusionnée avec la zone à corriger (zone cible). Ce n’est pas un copier/coller : la texture de la source s’intègre avec la couleur de la zone cible.
La source est le plus souvent choisie sur la même photo mais on peut également la prendre sur une autre photo ouverte dans un autre onglet de photoshop.
Si la case « aligné » est décochée, la même source est utilisée lorsqu’on utilise plusieurs fois l’outil correcteur. En cochant cette case, la source de duplication définie au départ se déplace en même temps que la souris quand on corrige d’autres zones. Autrement dit la distance entre la source et la zone cible reste constante tant qu’on ne définit pas une nouvelle zone source.
Par défaut, comme indiqué dans la barre d’options, la source est l’échantillon que l’on définit avec le alt+clic. Mais on peut également utiliser des motifs prédéfinis ou mieux, en définir soi même pour se constituer une banque de textures de peau, de nuages, d’herbe… à réutiliser par la suite. Il suffit de définir une zone avec l’outil rectangle de sélection (sur un calque de pixels, pas sur un objet dynamique) puis par le menu Edition/utiliser comme motif lui donner un nom.
Dans un fichier comportant plusieurs calques on peut choisir ceux qui sont pris en compte pour définir la source : le calque actif seul (attention si c’est un calque vide, ça ne fera rien !) le calque actif et les calques inférieurs, et même tous les calques, c’est à dire aussi ceux situés au dessus du calque actif dans la pile. Cela fait parfois des choses étonnantes, surtout si on ajoute des calques de réglage après avoir fait les corrections. En cliquant sur le symbole rond barré à côté de ce menu, les calques de réglage ne sont pas pris en compte pour définir la source. Là encore c’est à manipuler avec précaution si on n’a pas terminé le développement de la photo !
Le bouton « utiliser les fichiers hérités » est à destination de ceux qui voudraient utiliser les algorithmes plus anciens de photoshop.