Comment utiliser des masques de luminosité créés à la volée pour fusionner plusieurs expositions
Première étape :
Empiler dans PS les différentes expositions. Ordonner les calques de sorte que l’exposition de base soit en bas de la pile et les autres expositions. Sélectionner toutes les images puis menu édition/alignement automatique des calques/ Automatique. Si nécessaire recadrer. Dans cet exemple, le but est de récupérer les hautes lumières des lampadaires et restaurants de Manarola dans les Cinque Terre à l’heure bleue. L’exposition la plus longue est exposée et traitée pour les zones sombres. Les 3 autres expositions, de plus en plus courtes (sombres) permettent de récupérer les hautes lumières progressivement.

Deuxième étape :
Désactiver la visibilité de tous les calques sauf le premier. Sans activer celle du deuxième calque, ajouter un masque de fusion dessus (flèche ci-dessous) et le sélectionner.
Appliquer une image sur le masque (menu image/appliquer une image) avec les paramètres ci-dessous :

Alt clic sur le masque permet de le voir en grand :

Les zones noires de ce masque cachent les zones correspondantes du calque situé à sa gauche, les blanches les conservent. L’empilement des deux premiers calques va donc garder les tons sombres du calque du dessous, et les tons clairs de celui du dessus. Les zones grises du masques feront un mélange des tons moyens des deux calques ce qui est essentiel pour avoir des transitions douces, ne pas voir les coups de pinceau qu’on obtiendrait en peignant directement sur un masque noir par exemple.
On active alors la visibilité de ce deuxième calque

et on répète ensuite la même opération sur le 3eme, puis sur le 4eme calque :

Le résultat est … assez moche ! on va arranger cela en masquant les masques pour choisir exactement ce que l’on veut garder tout en gardant les transitions douces. Pour cela, on met le premier calque (avec son masque) dans un dossier sur lequel on applique un masque noir. La visibilité des calques au-dessus de celui-ci étant désactivée, avec un pinceau blanc très doux (bords doux et flux très faible), on peint sur le masque du dossier pour révéler les zones de lumière, sans toucher au ciel, à la mer, aux rochers :

On répète cette opération sur les deux autres calques pour aboutir au résultat final :

En zoomant, on voit que les hautes lumières ont été bien récupérées, par exemple dans le restaurant, les lampadaires, les fenêtres et l’histogramme montre qu’il n’y a ni zone bouchée ni zone brulée :

Cette technique demande bien entendu un certain travail mais elle permet de contrôler exactement le rendu final que l’on souhaite.